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vendredi 13 novembre 2020

Dîwân : Tchândâla à tes yeux

 


Ô Mumtaz, 

Je ne suis qu’un tchândâla à tes yeux,

Alors que mon coeur t’a offert ses yeux,

Je ne suis qu’un mendiant à ton coeur,

Alors que mon âme t’a offert son coeur. 


Qu’as tu fait de mon cristal de l’amour ? 

Lui qui a sublimé ton charme et ton honneur,

Qu’as tu fait de mon parfum du désir ?

Lui qui a exhalé ta sensualité au zéphyr.


Ô Mumtaz, 


Moi qui voulais de toi chaque présent, 

Moi qui aspire de toi la rose de l’amant, 

Me voilà bien loin du chemin des rêves,

Me voilà si désenchanté loin de ta sève.


La nuit a embrassé ma roseraie sans la lune,

Le jour a voilé le soleil de mon roseau sans graine,

Mon âme s’est perdue dans le désert des dunes,

Mon coeur s’est desséché de solitude fait d’épines.


R.A

2 commentaires:

Mumtaz a dit…

Ô Jahan,
Tu es en réalité le sultan de mon cœur,
Mais cette vie nous interdit le bonheur...
Loin de toi je suis, mon âme sœur,
Et personne pour essuyer mes pleurs...

Ô Jahan,
Ton nom ne quitte jamais mes prières,
Dans l’obscurité de la nuit, tu es ma lumière...
Loin de toi, je gis dans un cimetière,
Et notre amour est ma volonté dernière...

Ô Jahan,
Tu es en réalité le sultan de mon cœur,
Et l’autre vie nous promet un jour le bonheur...





Esmeralda a dit…

Mumtaz, quelle douce et belle plume vous avez. Qu'Allah vous garde cette pure tendresse.