Pareille à l’étoile filante de la nuit, qui t’en vas tu honorée ?
Et cette prose de toute beauté, pour qui fut-elle destinée ?
De ton visage même triste, je languis le khôl qui ombrage ton regard sublime :
Voilée d’un bleu céleste, à qui donc vas-tu te dévoiler à l'intime ?
Dirai-je que tu es perle ? La perle est moins précieuse que toi,
Ou que tu enchantes les âmes ? Mais laquelle vas-tu embrasser sous ta loi ?
À présent tu es cet horizon vespéral et peu s’en faut que moi je ne rende l’âme :
Ô douleur de Nefsawi, de qui es-tu le dictame ?
R.A
4 commentaires:
C’est encore une fois la même sensation, je suis subjugué à chaque fois que je te lis ! La plume est un véritable don chez toi, au plaisir de lire tes futurs écrits
J'apprends un nouveau mot : dictame. Étonnant et joli à la fois. Le style change, ça semble être en prose mais c'est en fait de la subtile rime.
Tu interpelles la douleur, c'est une chute à laquelle je ne m'attendais pas mais c'est très cohérent au final.
C'est réussi, continue de nous surprendre ! :)
Ta plume est faite d'or, elle est enivrante !
Est ce possible que votre bien aimée se donne à un autre ?
L’amour que vous lui exprimez dans vos vers est tellement profond qu’il hante son cœur et ne peut aimer que vous ❤️
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