Ô Shirine !
Où es-tu ? En cette nuit bleutée,
Où es-tu ? En cette nuit bleutée,
Où regarder la lune sans y voir ton visage je ne peux !
Où es-tu ? En cette nuit étoilée,
Où es-tu ? En cette nuit étoilée,
Où admirer les étoiles sans y voir tes yeux je ne peux !
Où es-tu ? En cette nuit parfumée,
Où es-tu ? En cette nuit parfumée,
Où sentir le jasmin sans le souvenir de ta peau je ne
peux !
Ô Shirine !
Ô Shirine !
L'oud de Nezâmi pleure
Lorsque sa corde raide t'implore,
Son cœur languit ton sourire,
Lorsque sa corde raide t'implore,
Son cœur languit ton sourire,
Pleine de grâce tu es, là où je souffre !
Ô Shirine !
Même si les oiseaux me parlent,
Même si les cigales m’accompagnent,
Même si les crapauds me rassurent,
Je ne suis moi-même sans toi mon ange !
Même si les oiseaux me parlent,
Même si les cigales m’accompagnent,
Même si les crapauds me rassurent,
Je ne suis moi-même sans toi mon ange !
Tant que commune ne seront nos langes.
Ô Shirine !
Mon silence a besoin de ton écoute !
Ma solitude a besoin de ta compagnie !
Mes doutes ont besoin de tes mots !
Ô Shirine !
Mon silence a besoin de ton écoute !
Ma solitude a besoin de ta compagnie !
Mes doutes ont besoin de tes mots !
Ne me laisse dans l’insupportable agonie !
Ô Shirine ! Tes absences sont mes maux !
Écoute le murmure du vent qui me porte,
je lui ai confié mes secrets de fragrance,
Écoute le murmure de la pluie,
je lui ai confié mes larmes,
Écoute le néant de ta présence,
Je lui ai confié mon tout sans arme,
Que peut Nezâmi si
le destin fuit.
Ô Shirine !
Quand est-ce que je vais te revoir ?
Quand est-ce que je vais t’effleurer ?
Quand est-ce que je vais t’étreindre ?
Quand est-ce que je vais t’embrasser ?
Mes lèvres réclament sa suave,
Ô Shirine !
Quand est-ce que je vais te revoir ?
Quand est-ce que je vais t’effleurer ?
Quand est-ce que je vais t’étreindre ?
Quand est-ce que je vais t’embrasser ?
Mes lèvres réclament sa suave,
Pour sentir l’étendu
de ton ciel ,
Mes yeux réclament sa perle,
Mes yeux réclament sa perle,
Pour céder à ton déhanché lascive,
Mes sens réclament son parfum,
Quand mon âme réclame son cœur,
Mes sens réclament son parfum,
Quand mon âme réclame son cœur,
Pour vivre son avenir sans peur,
Sais-tu que sans toi,
Je ne suis qu’un capharnaüm,
Sais-tu que sans toi,
Je ne suis un homme.
Ô Shirine désir de mon corps,
Là où mon esprit n'éprouve,
Aucune crainte de te satisfaire,
Dans les cieux de la jouissance,
Ô Shirine désir de mon corps,
Là où mon esprit n'éprouve,
Aucune crainte de te satisfaire,
Dans les cieux de la jouissance,
Tu es mon miroir de l’aisance,
Là où je me sens fort,
Tu es à mon âme cet infini plaisir.
Ô Shirine,
Je briserai mille tabous,
Je gravirai mille épreuves,
Je lutterai mille préjugés,
Rien que pour mille et une nuit !
Afin de sentir ton souffle à mon cou.
Ô Shirine,
Je n’ai que faire des « on dit »
Je n’ai que faire des « on dit »
là où je marcherai la tête haute
d'avoir une sublime entre les bras,
là où la connaissance du plaisir devient l’hôte
d'avoir une sublime entre les bras,
là où la connaissance du plaisir devient l’hôte
Pour un secret intime que l’on ne débat
Car le corps est libre au cœur de son lit,
là où le monde des fantasmes ne s'est incarné
là où le monde des fantasmes ne s'est incarné
Que dans ton visage serti de perles étoilées,
je suis là où l'âme réclame une lutte,
je suis là où l'âme réclame une lutte,
Sans état d’âme,
Au corps,
À corps.
Tout en toi déroute mon esprit,
Pour avancer sur l'horizon
D'une sensualité aux mille parfums.
Tout en toi offre à élargir ma pensée
du virtuel vers l'action.
Dans ce havre de liberté des sens,
ô beauté de mes yeux,
Que mon pays des plaisirs s'éveille en toi.
Que tes dons infinis de douceur,
Se déposent dans ces mains mielleuses
Tout en toi déroute mon esprit,
Pour avancer sur l'horizon
D'une sensualité aux mille parfums.
Tout en toi offre à élargir ma pensée
du virtuel vers l'action.
Dans ce havre de liberté des sens,
ô beauté de mes yeux,
Que mon pays des plaisirs s'éveille en toi.
Que tes dons infinis de douceur,
Se déposent dans ces mains mielleuses
Sur ma poitrine qui bat pour ton charme ensorcelant.
Les années passant
et toujours
tu verses dans l'inassouvie,
et toujours
tu trouves de la place
pour verser le désir intime.
Qui ?
De toi ou de moi
Peut jamais toucher le fond
De l'espoir à nu
De nos souhaits à corps
De ce que dans l'âme
Comme dans l'amour
On ne peut qu'entrevoir ?
Cueille la folie de ma passion
à pleine dents,
Les fruits de mes secrets intimes;
don prodigue de mon printemps
qui te l'offre humblement,
sans bruit pour un rêve,
dans les draps de l'éros.
Emporte de moi, mon verger,
Mes fruits de la passion
endolori à l'offrande de ton entre,
Oui prends Ô Shirine, de mes rêves
Mon monde fait de sourire.
Les années passant
et toujours
tu verses dans l'inassouvie,
et toujours
tu trouves de la place
pour verser le désir intime.
Qui ?
De toi ou de moi
Peut jamais toucher le fond
De l'espoir à nu
De nos souhaits à corps
De ce que dans l'âme
Comme dans l'amour
On ne peut qu'entrevoir ?
Cueille la folie de ma passion
à pleine dents,
Les fruits de mes secrets intimes;
don prodigue de mon printemps
qui te l'offre humblement,
sans bruit pour un rêve,
dans les draps de l'éros.
Emporte de moi, mon verger,
Mes fruits de la passion
endolori à l'offrande de ton entre,
Oui prends Ô Shirine, de mes rêves
Mon monde fait de sourire.
Ô Shirine,
Demain je serai à la fontaine,
Pour l'espoir !
Demain je serai à épier ta fenêtre,
Pour te voir !
Demain je veux t'entendre,
Pour m'émouvoir !
Demain je serai sans peine,
Car je vais t'entrevoir.
R.A
R.A
2 commentaires:
Encore une fois on visualise très bien la scène mais cette fois ça me fait penser à Ulysse et Pénélope, un couple formé mais séparé par les aléas de la vie et qui ne peuvent se revoir qu'après mille et une épreuves.
Quand à la fontaine, les crapeaux, la Lune, ça semble être la scène du Balcon de Cyrano (à relire à l'infini) mais en version orientale, j'aime beaucoup.
Quel amour ! C’est tellement beau ... 🌷
Ces splendides vers me touchent si profondément...
Merci !
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