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mercredi 20 mai 2020

Diwan : ô Layla j’ai crié ton nom




Ô Layla, 

J’ai crié ton nom au ciel, 
Le ciel m’a honoré de ton voile.

J’ai crié ton nom à la caravane, 
La caravane m’a honoré de ton empressement .

J’ai crié ton nom à la lune, 
La lune m’a honoré de ton absence.

J’ai crié ton nom aux étoiles, 
Les étoiles m’ont honoré de tes larmes. 

J’ai crié ton nom au désert, 
Le désert m’a honoré de ta poussière.

J’ai crié ton nom au rossignol,
Le rossignol m’a honoré de ton silence. 

J’ai crié ton nom à la rose,
La rose m’a honoré de ton parfum. 

J’ai crié ton nom au peintre, 
Le peintre m’a honoré de ton charme, 

J’ai crié ton nom au désespoir, 
Le désespoir m’a fait graver la pierre de ton visage, 

J’ai crié ton nom à l’horizon, 
L’horizon m’a fait traverser des contrées ignorées. 

J’ai crié ton nom à la foi, 
La foi m’a guidé vers la nuit du destin.

J’ai crié encore et encore ton nom à la terre, 
La terre m’a fait admirer l’ombre de mon âme errante. 

Alors j’ai tu ton nom à mon coeur, 
Mon coeur m’a honoré de nos souvenirs. 

Alors j’ai tu ton nom à mon âme, 
Mon âme m’a honoré de notre passion.

Alors j’ai murmuré ô Layla ton nom au silence,
Le silence m’a honoré de notre jardin secret. 

R.A

4 commentaires:

henni a dit…

superbe poème

Hab a dit…

Ton poème me rappelle Liberté d'Édouard dans l'anaphore du début sûrement, en coup cas ça donne un bon rythme de lecture, très poétique.
J'aime bien la dichotomie des idées : je te suis, tu me fuis en début de poème, puis je te fuis, tu me suis en fin de poème.
J'ai même buggué dessus en pensant que c'était le verbe lire et non taire, jusqu'à que je vois la répétition à la strophe suivante^^
Vivement le prochain ��

Sephora a dit…

Coucou 🙂 très beau poème, surtout avec la nuit du destin...

J'ai écris un poème sur palestine qui ressemble à celui de Paul Éluard qui s'appelle : J'ecrirais ton nom.

LayLa a dit…

Sublime ❤️
Ô Majnun tes cris, tes paroles, tes murmures, les frémissements de ton cœur ont atteint le cœur de ta Layla que les traditions de fers t’ont si injustement privé...