Certes tu es la jeune fille, connue,
À la perle distinguée et reconnue,
Tu es un miroir à bien des égards,
Que l’âme admire certes tel un art.
J'ai revu ton regard, le portrait couvert,
Je n'ai pu percer ton mystère fait de vers,
Ton esprit me sembla perfide et cruel,
Réfléchissant à peine l’embrun du ciel.
Tu rappelles l'hypocrisie à peine voilée,
Acculant de larmes les âmes ensorcelés.
Assis devant toi, de douleur je me tords,
Entre mépris et nausée face à la mort !
De profile tu es presque, belle, horizon
De mille feux tu illustres les saisons ...
De face on perçoit une perle mouillée
Comme tombée d’un ciel brouillé !
Ô tu es le portrait de Dorian Gray, ô séduisante méduse !
Tu es la laideur que l'on embellit chaque jour de frimas,
Que l'ignorance puéril de la passion aveugle valorise,
Tu resteras, nul doute, ce plaisir perfide tel un déchu prélat.
R.A
2 commentaires:
Très belle prose mais vous êtes bien sévère avec cette pauvre perle :(
Je rejoins Layla, très belle prose mais le contenu est très épicé mdr. De souvenir, tu avais un recueil du type fleur du mal, je pense que tu devrais republier ces poèmes décrivant le mal en toute beauté.
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