Dans l’intimité du silence, son charme se livre à l’embrasure,
La muse sublime drapée de son voile de soie immaculée,
Offre son regard distingué dans la blancheur de l’azur,
Honorant le jour éveillé qui accentue son souffle passionné.
Tel un écho ...
J’entends les plaintes du vent près de son cœur riche de secrets,
Je distingue la mélodie argentée de la rivière près de son âme,
Je ressens les pleurs du rossignol près de son corps qui se pâme,
Je perçois les feuilles d’automne venir mourir sur ses bosquets,
Tel un écho ...
Son être marqué par la douceur incarnée des jardins diaphanes,
Emporte les ardeurs du soleil plein d’allant mourir sur la mer éveillée,
Au pied du vieux chêne, elle embrasse de ses adieux l’été,
Là où de tout son cœur elle a aimé les méandres des profanes.
R.A
2 commentaires:
L'automne est le printemps de l'hiver... j'espère que les "adieux" de cette aimée n'en sont pas, car rien ne s'achève à l'automne ; tout s'ouvre, tout de lève... tel le voile qui recouvre son âme et sa chevelure, pour embrasser la vie ; ni adieux, ni renoncement, mais un grand pas franc et joyeux dans l'avenir
Salam,
bravo monsieur l’artiste,
un sociologue original...
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