Ô bulbul,
Vois-tu ma douleur,
Sens-tu mon coeur,
Ce silence bruyant,
Qui me rend fuyant,
Ô bulbul,
Va au confins de l’horizon,
Et confie mon secret au vent,
Et offre mes larmes à l’océan,
L’espoir restera ainsi floraison,
Ô bulbul,
L’automne à Samarkand est là,
Je n’ai entendu ses notes, ses pas,
Je n’ai senti le sublime, son parfum,
Me voilà livide fané tel un défunt,
Ô bulbul,
L’hiver à Samarkand est à ma porte,
Je crains son manteau sera mon linceul,
Rappels au printemps que je l’ai aimé,
Embrasse la rose à la passion exhalée.
Ô bulbul,
Ici, depuis, à Samarkand tout est sombre,
Il n’y a ni saison, ni nuance, ni ficelle,
Le tisserand est un poète errant, ivre,
Tapis de chagrin en vers et en p’rose d’elle.
R.A
1 commentaire:
Il n'y a rien qui puisse faire de l'ombre quand le printemps est dans le cœur... 🙂
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