Ô Mumtaz !
Tu es cette énigme que Jahân ne sait défaire.
Loin de toi,
Pour étreinte, Jahân n'a que le vent, et le reflet qui fuit.
Sans toi,
Pour maitresse, Jahân n'a que le murmure des lèvres de la nuit.
Après toi,
Pour chute, Jahân n'a que le gouffre de ton mystère.
Maintenant de toi,
Jahân est là où le sort le conduit.
Plus rien n'a de saveur, plus rien n'est volontaire ,
Jahân rode sur une tombe aussi vaste que la terre ,
Plus rien ne brillera à ses yeux ni demain, ni aujourd'hui.
Oui tu le sais, en réalité ta mort est la mienne sans être,
Mes sens ont perdu l'ouverture sur le monde de leur fenêtre,
Jahân n'est que plainte rongée par la convulsion de ton absence.
Ô Mumtaz !
Si tu savais, ce que j'endure dans le ravin des deuils et des alarmes,
Si tu savais, ce que mon esprit désire! De la mort une compassion !
Si tu savais, ce que traverse mon âme de malheur sur des ruisseaux de larmes.
R.A
2 commentaires:
Le fond et la forme sont à tomber !
Les mots sont si bien chosie que je ressens chaque mot me perçant le coeur...
Je ne cesserai de te l'avouer mais tu as l'art de me faire tourner la tête...
--This is her (Z-V)
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