Par ces jours sublimes d'été,
Main dans la main, au pas de l'amour,
Sous les dômes d'or et d'opale,
À haute voix, face à l'immensité,
De toi ma poésie c'est faite idéale.
De peur d'être, par le destin, banni,
À travers le doute, fleuri l'innombrable
"Je t'aime" au vers de l'infini,
Parfumé de ce lys adorable...
Mes yeux au firmament profond,
D'étoile, pour moi, aucun ne brille :
J'ai scruté mon âme,où , tout se confond
Dans l'immensité du noir qui fourmille.
Face au destin j'ai prié de trop bas
Prosterné au cœur, splendeur perdue,
De l'éclat de mes yeux las,
L'inexorable folie est là, étendue.
J'ai compris, demain, l'espoir me sera ôté,
Le désert va s'offrir à mon esprit solitaire,
Mais du présent il y a, toi, cette beauté
Provision éternelle de ma soif, de la terre,
Peu importe , sans vaine langueur,
Je sais Ô Mumtaz, que les étoiles vont renaître,
Même si mes yeux étaient privé de ton horizon, de ta fenêtre :
La plus belle étoile luit déjà dans mon cœur.
R.A
3 commentaires:
C'est merveilleux!!!! Ce ressenti que je ressens là, m'avait énormément manqué!!!!
--Thisbis her (Z-V)
Beautifull...un plaisirs pour l'âme et le coeur.
Je ne t'aime pas comme la rose des sables
Ni la topaze, ni ces flèches d'incarnat
Propageant le feu.
Je t'aime comme l'on aime certaines choses obscures
De façon secrète, entre l'ombre et l'âme.
Je t'aime sans trop savoir comment
Ou même d'où, depuis quand
Je t'aime de tout mon coeur
D'un amour modeste et pur.
Pablo Neruda
Bonne nuit.❤
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