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mardi 16 janvier 2018

Dîwan : " عزلة "




Ô Mumtaz !
L'instant est vide et triste,
Ô Mumtaz ! autour de nous ;
Seul l'amertume subsiste !
Le présent qui survit nous change tous.

Ô Mumtaz !
Sans toi la vie est sans envie
De ma jeunesse je n'ai pu resplendir,
Le palais étroit se remplit sans vie
Le soleil et la lune nous ont vu grandir !

Ô Mumtaz !
Mon sablier se vide avant l'heure,
Je finis par ne m'accorder jamais rien !
Pourtant ma faiblesse pour toi demeure :
Je t'aime il est vrai avec mon cœur ancien,

Ô Mumtaz !
Tu sais mon cœur, celui qui s'attache
Loin de toi, le spleen y est né,
Mon cœur celui même de mon enfance , celui sans tache
Celui que l'on m'a confié, que l'on m'a donné, 

Ô Mumtaz !
Mon cœur où la lumière ne pénètre,
D'où même une ombre ne sort ;
Je t'aime de tout mon âme, de mon être
Comme la vie contre la mort,

Ô Mumtaz !
Défier, je le fais, la mort même,
Si le destin de l'homme est tel
De ce qui subsiste en moi, je t'aime
Avec ce que j'ai d'immortel.

R.A

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Encore un de mes Diwan préféré 😊

--This is her (Z-V)

Anonyme a dit…

Sublime poeme cher poete !

LayLa a dit…

Ô Jahan,
Si vous m’aimez avec ce que vous avez d’immortel,
Gardez moi près de vous mon amant éternel...
Rien ne justifie la séparation des âmes soeurs,
La mort est plus douce encore pour leurs cœurs...

Sans vous, ma vie n’est qu’une triste litanie,
Sans vous, ma vie n’est qu’une lente agonie...