Ô Mumtaz !
Tu m'as fait découvrir le qawwali, me voilà derviche vivant de prose,
De ta grâce j'en suis tombé amoureuse jusqu'à l'ivresse,
De ta beauté j'en suis ébloui renversé jusqu'à me perdre,
De ta douceur j'en suis pâmé de frison jusqu'à confondre le jour et la nuit,
De ta prestance j'en suis étourdi d'admiration jusqu'à m'oublier.
Ô Mumtaz !
Tu m'as fait goûter à l'émoi de ta chair,
De ton corps j'en rêve comme la nuit de la pleine lune,
De tes entrailles j'en fantasme comme le jour du soleil sans voile,
De ton parfum j'en redemande comme l'amant de sa maîtresse perdue,
De tes caresses nuptiales j'en meure comme une braise en manque de souffle.
Ô Mumtaz !
Tu m'as fait jeté quel sort, suis-je atteint ?
De ton amour je n'en peu plus comme de ce vase qui ne peut contenir une goutte de plus,
De ta passion j'étouffe comme d'un baisser d'adieu qui n'en finit plus,
De ton absence je meure comme une fleur en manque d'eau,
De ton charme sublime je fonds comme un glaçon au soleil.
R.A
3 commentaires:
Bonjour. Un vrai plaisir de vous lire. Vous poussez votre talent à votre paroxysme. Admirable travail !
La formulation "Quel sort m'as-tu jeté" me paraîtrait plus correcte.
De tes ecrits, je suis tombée amoureuse, de tes mots j'en suis devenu folle comme la femme veuve qui pensent que marie esT toujours vivant!!
-ZadigVoltaire-
"Quel sort m'as-tu fait jeter" (je n'avais pas vu le verbe faire)
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