Ô Muntaz !
Non, je n'attends plus rien,
Chéri le souvenir passé,
Garde mon peu de bien,
Mon cœur, hélas ! Ma pensée.
Il se peut que tu ai besoin, même raison,
Face à la morosité évacuant les délires,
Jusqu’à repousser le coeur dans un coin,
Privant l'âme de quelques folies et rires.
Ô Muntaz !
Pourquoi ce regard fuyant mon amour ?
Pourquoi ce silence usant à l’ennuie ?
Ne suis je point le soleil de ton coeur le jour ?
Ne suis je point la lune de ton âme la nuit ?
Je ne cherche que la source qui m'est fermé,
L'amertume qui s'est faite regret, s'attarde ...
Faisant de l'histoire un puit parfumé tant aimé,
Dans ce désert à l’horizon, de moi, sans garde !
Ô Muntaz
Le temps a eu raison de ce cœur,
La distance a eu raison de cette heure,
Entre nous la distance a fait son temps,
Le temps lui a mis une distance à temps .
Même ton silence m’est poésie sans fable,
Dans ce désert, le vent me rappelle à toi,
Tel ce rossignol qui chante pour moi,
Dans ce jardin fleuri de roses des sables.
Ô Muntaz !
Tu es cette épine de la rose au coeur,
Qui présente est certes douleur,
Mais qui absente est hémorragie,
Faisant de moi une âme sans logis.
R.A
4 commentaires:
Beau
La vie est pleine de rebondissements quel qu’il soit
Le public effrai
Si tel est le destin, soit
Voilà l’apprentissage De la vie
De sublimes mots. Très beau. Je m'imagine un jardin fleuri de roses des sables... quelle belle image vraiment. Le temps ne fait qu'embellir ces drôles de sculptures, tout autant que ta prose :) Au delà des métaphores, je trouve que ça en devient tragique, la résignance (ça se dit ? Je sais pas) malgré l'épreuve. Tu commences a faire du Rostand là, c'est juste trop la classe^^
Triste poème qui me parle beaucoup ...
Quel dilemme entre la présence et l'absence !
La douleur de l'épine du cœur est vive mais elle maintient malgré tout en vie...Mais son retrait provoque une hémorragie qui tue dans une lente agonie...
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