J’ai écrit à l’encre de l’amour,
Jusqu’à l’ivresse de mon coeur,
J’ai noirci les feuillées de la vie sans ailes,
Jusqu’à perdre la page essentielle,
Là où j’ai voulu un peu de marge,
L’amour a rempli le vide par l’amertume,
Là où j’ai voulu une petite pause à la plage,
L’amour a bouleversé le désir par l’écume,
J’ai composé sur les nuances de la passion,
Jusqu’à perdre la saveur de ses fruits de saison,
J’ai imité le chant et les notes du rossignol,
Jusqu’à perdre la préciosité d’un présent au sol,
Là où le vent se lève pour une inspiration,
Mes mots révèlent les fêlures de mon âme,
Là où se meurt le champ de l’espoir se pâme,
Mes maux s’exposent telle une larme en éclosion.
R.A
2 commentaires:
Merveilleuse poésie, vos mots coulent tel le chant de la rivière. Cela fait chaud au coeur.
Merci Nefsawi . Je prend toujours un réel plaisir à vous lire, dans ce monde où nous vivons je suis heureuse de constater qu'il existe encore des personnes comme vous, des poètes qui nous amènent ailleurs dans un monde de rêves. Continuez.
Il y est des poésies qui nous renvoient à nos blessures pour reprendre une dose d'antidote...
Enregistrer un commentaire