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lundi 3 décembre 2018

Poète errant de la Sublime Porte


Ô ma bienaimée !
Depuis Istanbul
J’ai apostrophé
Mon ami bulbul
 
Il m’a offert son chant
Et mon âme fut éplorée.
Au souvenir de ton élan
Mon cœur fut effleuré
 
À ta réalité absente
La lune se voilât attristée
De ta sensualité obsédante
La voilà ma plume immigrée
 
Tel un poète errant
À la Sublime Porte de Sulaymānīyah
À l’adhan s'élevant
Ma foi jadis égarée, s’éveilla à Allah    
 
Seul. À genoux prosterné
Tel un mendiant sans pré carré
Une supplication au ciel,
Pour une quête, de grâce, à l’essentiel
... 
Tel un miroir, à Hagia Sophia
La majestueuse aux deux foi deux rives,
Au chant jadis mêlé, à la ferveur si vive,
Telle une épitre de fin d’alléluia,
 
Sous la coupole céleste
Mes litanies, au silence, à terre,
Se réfugia dans ma fossette
Une larme d'une pluie scintillante de vers,
.
À l’ivresse de ma plume
Cet orient de l’encens
Mon idéal se parfume
À la chandelle de ces sens.
 
R.A

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh Istanbul, que j'aime cette ville!
c'est fou comme tu arrives à décrire des moments qu'on veut vivre ou qu'on a déjà vécus. Cela s'appelle avoir un don!

This is her (Z-V)

Hab a dit…

Tu as dû faire bon voyage. C'est une belle ville qui j'espère je visiterai un jour inchaAllah. La fameuse ville aux deux rives, deux continents, deux foi...
Par contre ton image me dérange (je ne suis personne on s'en fiche de mon avis lol) mais bon, c'est une femme devant un hotel, ça fait un peu polythéisme tout ça.

Jannah a dit…

Ô mon cher poète errant,

Une fois de plus, mon cœur est profondément touché par vos vers.

Une sublime tristesse voile et magnifie vos écrits ...

Vous manifestez une souffrance que seul un véritable amant peut ressentir aussi intensément...
Et que seul un grand poète comme vous peut retranscrire aussi merveilleusement ...