Ô ma
bienaimée !
Depuis
Istanbul
J’ai
apostrophé
Mon
ami bulbul
Il
m’a offert son chant
Et
mon âme fut éplorée.
Au
souvenir de ton élan
Mon
cœur fut effleuré
À
ta réalité absente
La
lune se voilât attristée
De
ta sensualité obsédante
La voilà ma
plume immigrée
Tel
un poète errant
À la Sublime Porte de Sulaymānīyah
À
l’adhan s'élevant
Ma
foi jadis égarée, s’éveilla à Allah
Seul. À genoux prosterné
Tel
un mendiant sans pré carré
Une
supplication au ciel,
Pour une quête,
de grâce, à l’essentiel.
...
Tel un miroir, à Hagia
Sophia
La
majestueuse aux deux foi deux rives,
Au
chant jadis mêlé, à la ferveur si vive,
Telle
une épitre de fin d’alléluia,
Sous
la coupole céleste
Mes litanies, au silence, à terre,
Se réfugia dans ma fossette
Une
larme d'une pluie scintillante de vers,
.
À
l’ivresse de ma plume
Cet orient de l’encens
Mon
idéal se parfume
À
la chandelle de ces sens.
R.A
3 commentaires:
Oh Istanbul, que j'aime cette ville!
c'est fou comme tu arrives à décrire des moments qu'on veut vivre ou qu'on a déjà vécus. Cela s'appelle avoir un don!
This is her (Z-V)
Tu as dû faire bon voyage. C'est une belle ville qui j'espère je visiterai un jour inchaAllah. La fameuse ville aux deux rives, deux continents, deux foi...
Par contre ton image me dérange (je ne suis personne on s'en fiche de mon avis lol) mais bon, c'est une femme devant un hotel, ça fait un peu polythéisme tout ça.
Ô mon cher poète errant,
Une fois de plus, mon cœur est profondément touché par vos vers.
Une sublime tristesse voile et magnifie vos écrits ...
Vous manifestez une souffrance que seul un véritable amant peut ressentir aussi intensément...
Et que seul un grand poète comme vous peut retranscrire aussi merveilleusement ...
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