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vendredi 21 août 2020

Tellement

 

J’ai aimé tellement 

Que le destin a brisé ce précieux écrin contenant mon cristal, 

J’ai écrit tellement 

Que la poésie a eu raison de mes principes fais de métal, 

J’ai rêvé tellement

Que la nuit l’étoile céleste de l’amour a disparu tel un quetzal, 


Ô Allah à toi la lumière menant à la gnose

Toi qui sais les secrets entre ciel et terre,

Suis-je maudit sur ce chemin en éclosion ? 

Chaque fois que j’ai élevé un vers,

Chaque fois que j’ai offert une prose, 

L’ivresse de l’amour s’est faite poison. 


J’ai patienté tellement 

Que ce n’est plus mon esprit mais bien mon âme qui va lâcher prise, 

J’ai pardonné tellement 

Que ce n’est plus mon coeur qui refuse mais bien ma raison éprise, 

J’ai enduré tellement 

Que ce n’est plus mon corps mais bien mon phonème qui se brise, 


Ô Allah à toi le sublime de l’éternité, 

Toi qui sais l’éphémère duré de la vie, 

Suis-je une larme perdue du désert, 

Chaque fois que je regarde la mer , 

Chaque fois que je scrute le crépuscule

La douleur de l’amour s’exhibe et s’étale,


R.A

1 commentaire:

Lie Bellule a dit…

Les larmes perdues du désert sont des oasis naissants sous le sable et ses vents...
Aucune larme n'est perdue
Aucune larme ne Lui échappe
Tout ivresse est une faiblesse
Et son poison à son antidote
Que Dieu dans Son infinie bonté nous rappelle Ses merveilles
L'amour ne brise rien, c'est nous qui le salissons...
Aimer, écrire, rêver sans oublier jamais de prier....