Il y a des jours où l’encre du coeur se tarit,
Sur le chemin de la vie face aux épreuves,
Les fleurs plantées avec la main du coeur se fanent.
Il y a des jours où la plume de l’âme se brise
Sur les rochers de la déception humaine laminaire,
L’écume sur le rivage de l’esprit se fait ténèbres.
Il y a des jours où la feuille blanche du destin se noircit
Par la laideur du hājar de l’amour accordé sans limite,
Agissant tel un solvant sur les plaies encore vives.
Il y a des jours où le point d’une histoire ne suffit plus
À abréger la douleur de la trahison d’un serment sans scrupule,
La bonne intention et le pardon sacrifiés à l’autel de la cupidité égoïste.
Il y a des jours où les larmes de remord torturent
À la question du pourquoi ? jusqu’à la nausée pour une dignité bafouée,
Au regard d’un don de soi que la folie du désir ne peut contenir.
Il y a des jours où les rêves, les fantasmes et les désirs sont anéantis
Au détour d’un cœur malsain et d’un esprit malin,
Faisant fi de la sincérité et du respect accordés par amour.
Il y a des jours où la solitude devient mortelle
Où l’être plein de vie se désagrège par la violence de la vérité,
Se révélant au crépuscule tel un voile se levant sur le visage de l’infâme auréolé.
Il y a des jours où le silence s’impose,
Où les yeux du coeur se ferme,
Où la plume de la passion se meurt à jamais ...
R.A
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