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dimanche 19 mai 2019

Diwân : ô ma douce Muntaz !



Ô ma douce Muntaz ! 

Le jour, ton regard me caresse,
La nuit, tu m’enchantes sans cesse,
Me voilà esclave de ton charme, 
Avec toi ma vie est sans arme.

Ô ma douce Muntaz ! 

Tes yeux m’emportent à l’horizon,
Ta voix me libérée de ma prison,
À toi mes vers et mon oud, 
À toi ma prose et mon remous, 

Ô ma douce Muntaz ! 

À tes pieds je dépose mon cœur,
À ton chevet je deviens rêveur, 
Je t’offre les larmes de mon âme, 
Je suis de passion et de flamme, 

Ô ma douce Muntaz ! 

À Samarkand je suis la solitude, 
À Ispahan sans toi, je suis l’étranger, 
À İstanbul sans toi, je nai de latitude, 
À Jérusalem je suis l’orphelin de la mer,

Ô Muntaz ! Ma douce ! 

Tu es au céleste ce que la lune est à la nuit, 
Allah t’a rappelé ! Me voilà sans ton souffle ! 
Tu es au céleste ce que l’étoile est à la nuit,
Allah t’a honoré ! Me voilà sans ton appui ! 

R.A




6 commentaires:

Unknown a dit…

Ce que j'aime dans ce poème c'est toute la force que tu met à déclarer ton amour, mais aussi la douceur qui en dégage

Une Plume désinvolte a dit…

Ce que j'aime dans ce poème c'est toute la force que tu met à déclarer ton amour, mais aussi la douceur qui en dégage

Hab a dit…

C'est magnifique quand même. Mumtaz Mahal, même mort, reste la raison de vivre de son époux. Tu le retranscris parfaitement, surtout à la dernière strophe.
À la strophe 2, tu as écrit " ta voix me liberée". Strophe 3 : "les larmes de âme".

Hab a dit…

Morte

Esprit Libre a dit…

@Hab Merci beaucoup c’est super gentil :)

LayLa a dit…

La douceur de cette déclaration d’amour est tellement touchante... La tristesse de ces vers exprime très justement l’état d’âme de celui qui perd goût à la vie en perdant sa bien aimée mais doit tout de même accomplir son devoir sur Terre grâce à l’espoir de retrouvailles dans l’autre monde ...