Il y a ces voyages,
Que le coeur en perd son âge,
Il y a ces bagages,
Que l’âme oublie sans étalage,
Il y a cet émoi à l’heure,
Que l’on attend ou appréhende,
Il y a ces quais début d’un ailleurs,
Qui offrent l’espoir à l’amende,
Il y a cet agent au képi au sifflet,
Qui fait le décompte, le signal,
Il y a ce train de l’express effilé,
Qui s’élance vers l’orient frugal,
Il y a ce paysage devant nos yeux,
Qui défile telle une bobine vieillie,
Il y a cette nostalgie de vers heureux,
Que la prose de l’horizon embellit,
Il y a ce crépuscule qui s’impatiente,
Que le rêve a fini par embrasser,
Il y a ce parfum de gaité lancinante,
Que l’ivresse du désir à réveiller.
R.A
3 commentaires:
Je le commente quand même mais celui-ci j'accroche moins. Le premier "que" au vers 2 me perturbe... Je ne sais pas si c'est incorrect ou si c'est juste une formulation dont je n'ai pas l'habitude. Je te conseille de le remplacer par "où". Les deux dernières strophes par contre sont fluides et j'aime bien.
Je suis critique ce matin dsl.
@Hab merci pour ta critique :) c’est vrai que la formulation n’est pas courante mais je trouve qu’elle donne une résonance particulière...
toute critique est la bienvenue surtout n’hésites pas ;)
L’ivresse du désir procure réellement une gaité d’âme inégalée et un état d’agreablé légèreté 🌷
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