Ô belle rose
Je t’ai admiré,
Mon cœur a saigné,
Je t’ai sublimé,
Mon âme a exhalé
Un amour aveuglé...
Ô belle rose
Je t’ai caressée,
Tes épines m’ont blessé,
Je t’ai effleurée,
Tes pétales m’ont parfumé,
Un désir exalté...
Ô belle rose
Je t’ai humé,
Me voilà désespéré,
Je t’ai effeuillée,
Me voilà endeuillé,
Un chagrin étoilé...
Ô belle rose
Le jour m’a éclipsé,
La nuit m’a esseulé,
Me voilà esclave enchaîné,
De ta présence enchantée,
Dans mon cœur passionné.
R.A
1 commentaire:
L’absence a succédé à notre intimité
Et la distance a suppléé à la douceur de nos rencontres,
Ô ! L’aube précoce est fatale des adieux est arrivée,
Et de notre amour le héraut annonce le terme.
Qui dire à ceux qui, d’absence inaltérable
Et de tristesse usante, nous drapaient,
Que l’époque qui, hier encore, nous égayait,
Aujourd’hui ne fait que susciter nos pleurs ?
Ibn Zaydoun pour Wallada
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