Il est des voluptés vermeilles qui s’offrent au soleil des amants pour écrire la p’rose aux mille essences.
Que dire de ce rose qui drape la rose du désir, me voilà
bien troublé de tout mon être ? Que dire de ces cerises posées sur les coteaux
neigeux surplombant la vallée des délices menant aux entrailles, à la source de la rose ?
Les yeux du cœur sont-ils assez aiguisés pour relever tous les détails du
sublime qui s’exposent à la plume du poète errant ? Il n’est pas exagéré
d’affirmer que l’essentiel de l'amour est invisible pour les yeux de la
raison...
Sais-tu écrin du céleste que tu as apprivoisé la fougue de mon esprit ? Sais-tu
que j'ai besoin, dans l’intimité du jour qui embrasse la nuit, d’une parcelle de ce puzzle céleste pour repousser
les limites de mon univers ?
Te voilà désirable telle une sultane rayonnante se parant d’un rose aussi doux que la soie caressant mon
cœur en ébullition... comment ne pas songer être la merveille honorée qui
caresse chaque matin le doux rêve de glisser telle une perle sur tes joues à la
rosée du matin se réchauffant au premier rayon de soleil plein d'amour près de
tes yeux.
Dans le ciel des amants où chacun cultive et tapisse ses rêves des plus belles
étoiles éclairées du feu de l'espoir, il est des nuits malgré la distance où
les esprits se retrouvent pour une danse de l’amour tels des derviches entrés en
transe par excès de jouissance spirituelle.
Lorsque la lumière embrasse le vespéral aux confins de l’horizon, dans les profondeurs de la solitude habitées par les lucioles témoins de mes yeux, je conte au
silence mes secrets sur la blancheur éblouie par la noirceur de mon encre… mais peu d'entre elles savent lire
la carte des étoiles et des constellations qui s’animent au gré de ma plume
emportée par l’émotion de t’admirer tel un chant céleste ...
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