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mardi 27 octobre 2020

Parfum d’émeraude

 


Sois prête à t'élancer Émeraude de mes rêves ! Et laisse derrière toi tes craintes, tes peurs, tes imperfections, tes rayures que les épreuves de la vie ont honorées sur les feuilles de ton destin. Ton nom a été appelé dans le ciel de mes fantasmes, entre par la fenêtre des bien-aimés, dans le jardin secret de la passion des artistes.

Ô ma précieuse n’attends personne t'expliquer l'amour, prends ton envol et donne-moi ta main que je lui offre le baiser du désir, celui-là même qui offre l’océan des intimes comme horizon des mille et une nuits de plaisir.

Te savoir disponible sur la place d’honneur au cœur de mon jardin secret est un voyage de bonheur où le temps s’arrête pour donner le souffle à l’extase des sens. J'aime les mélodies de ta voix, j’aime la jouissance de ton corps qui s’exprime à nu pour exhaler sa grâce au ciel perdu dans mes bras.

Ô mon opale d’émeraude, celui que ton souffle a touché ne vogue pas à l'abri du rivage sans braises. En toi le feu de la jouissance, des nuances de plaisir, qui allume le temps d’une rencontre les feuillets de l’ivresse.

Nul ne saurait saisir ce conte des corps sans le feu follet qui tient le secret des lèvres ayant murmuré l’ode à l’amour et susurré la quintessence de la folie des amants. Jusqu’au bout de la nuit à la lueur de la chandelle les effluves des mots en fantasmes ont saturé les corps pris de convulsions.

Avec toi c'est toute mon âme qui déploie au vent une voile agitée sans tabous et navigue sans retenue sur une eau tumultueuse désirant le parfum de ta fleur.

Éclaire-moi beauté de mes yeux par le feu de ton antre ! Que mes nuits soient tiennes lorsque la solitude m’embrasse. Ô maîtresse des langues suaves, sache que ma lampe terrestre du désir gît brisée sans l'essence de la générosité de ton corps. Nul doute que les poussières de nos ébats d’esprit se consumeront chaque fois que le soleil embrasera la lune. Les louanges sont au Céleste qui nous offre sa bénédiction le temps d’une éclipse préservant la dignité et l’honneur des errants.

Un jour, une nuit, aujourd’hui comme demain, je conterai la vie en moi, en vers en p’rose la joie qui se rime à ma vie depuis que mes alexandrins ont embrassé tes yeux de sirène. Ces perles qui enchantent mes jours troubles sur le sentier des cendres inutiles … Ô Émeraude tu es l’opium de mon corps celui qui soulage et qui met à nu les affres de mon âme par ton simple regard en présence.

 

R.A

 

2 commentaires:

Esmeralda a dit…

Prends ton calame, ô mon poète
Écris pour moi les mots carmins
Au brasier de joie de mes reins
Viens puiser quelques épithètes

Mon insatiable, mon torrent
Viens prendre en moi ta source vive
Viens humer un peu sur ma rive
Des roses le parfum charmant

Que nos nuits soient ton encrier
Que nos draps soient ta page blanche

Inspire-toi dans nos délices
Expire-moi dans tes matins

Prends ton calame, ô mon errance...
Écris pour moi les mots carmins

Esmeralda a dit…

Ô ma beauté, ma folie, mon roi ! La nuit enveloppe la terre et sous la lune sonore, ta maîtresse se lève et tremble. Sous la ténèbre grandissante, son âme s'emplit de toi comme une jarre qui bientôt déborde et l'inonde, son corps se creuse chaque instant davantage de l'absence de tes caresses. Ô mon désir, ô mon ivresse ! Le froid sur mes bras est un voile de fièvre et mon front sans repos brûle jusqu'au vertige. Ô mon amour inépuisable, le souvenir obsédant de ta voix émue dans les tremblements du délice, de tes soupirs bouleversés au dévoilement de mon calice, de ton corps mené à la flamboyante extase inonde mon jardin secret, et je vis et revis sans le vouloir ces suprêmes heures de grâce qui m'éloignent de tout ce qui n'est pas toi ; ô mon envie, mon unique jouissance, ô mon immense ! Ton être absent me tourmente, de lui seul viendra la paix. Accorde-moi tes mains cette nuit ma beauté de miel sauvage ; j'en ferais un peigne pour mes cheveux, un diadème pour mon front brûlant, un collier d'ambre à mon cou, une parure pour mes seins, et pour mes reins une ceinture, et pour mon ventre palpitant une caresse assez profonde pour inonder ce feu d'amour...

Ô mon écho, ô mon tout libre ! Tourne ton visage en éveil vers la lune complice que le Très Haut, dans Son infinie mansuétude, a placé au ciel des amants séparés pour que leurs âmes se rejoignent ; écoute les étoiles scintillantes qui te font l'écho de ma voix ; respire la nuit bleutée et le froid qui vers toi m'appelle ; alors, ô ma joie, mon délice, tu sauras que je suis en toi, mon âme embrassée dans la tienne, chevillée à nos corps par le désir unis.