Je me vois souvent déformé dans le miroir de mon âme lorsque les yeux de mon coeur éclairent mes sentiments intérieurs mais je ne peux m'empêcher de croire à l'amour, même s'il est une source de douleur plus qu'un plaisir infini.
Comment fermer mon coeur là où mon corps réclame son droit, là où mes sens réclament l'essence et l'ivresse de la vie. Tel le lotus qui préfère s'épanouir au soleil et mourir de sa pleine grâce, plutôt que de vivre en bouton tel un éternel hiver, je me dis souvent que la beauté de la vie c’est les plaisirs simples que nous offrent les âmes croisées au détour d'un chemin là où le destin nous offre un peu d'attention pour échanger quelques secrets de la vie.
Quoi de plus naturel que de prendre avec un sourire sincère, ce qui est facile d'accès, simple et qui plus est près de vous ?
Il y a ce sourire du corps qui à fleur de peau réclame sa caresse, il y a ce plaisir de l'esprit qui s'envole pour un instant de fantasme et il y a cette délectation de l'âme qui désire une étreinte de la sensualité que lui offre le charme de la vie.
Lorsque le monde s'écroule autour de vous, laissez votre vie danser à son rythme avec légèreté d'une grâce dont elle seule a le secret sur les bords du Temps, à l'image de la rosée du matin à la pointe de la feuille qui lui offre l'étendue de sa douceur.
Il m'arrive de vouloir me refermer sur moi-même mais je pense souvent à la chandelle qui s'éteint, à trop la protéger on souhaite la préserver du vent avec son manteau pour au final la priver d'oxygène au point de l'étouffer. Ne sommes-nous pas à l'image de cette flamme ? Quand bien même nous brûlons nous avons besoin d'oxygène et d'ouverture pour continuer à vivre et illuminer ceux qui nous entourent.
Alors j'ai fait de mon corps cette flamme, de mon esprit ce vent, et de mon âme le réceptacle de mes désirs qui se consument bien loin de la morale, bien loin de la bienséance... je suis cette liberté du plaisir en quête d'une jouissance sans concession.
R.A
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