Ô ma douce Muntaz !
Le jour, ton regard me caresse,
La nuit, tu m’enchantes sans cesse,
Me voilà esclave de ton charme,
Avec toi ma vie est sans arme.
Ô ma douce Muntaz !
Tes yeux m’emportent à l’horizon,
Ta voix me libérée de ma prison,
À toi mes vers et mon oud,
À toi ma prose et mon remous,
Ô ma douce Muntaz !
À tes pieds je dépose mon cœur,
À ton chevet je deviens rêveur,
Je t’offre les larmes de mon âme,
Je suis de passion et de flamme,
Ô ma douce Muntaz !
À Samarkand je suis la solitude,
À Ispahan sans toi, je suis
l’étranger,
À İstanbul
sans toi, je n’ai
de latitude,
À Jérusalem je suis l’orphelin de la mer,
Ô Muntaz ! Ma douce !
Tu es au céleste ce que la lune est à la
nuit,
Allah t’a rappelé ! Me voilà sans ton
souffle !
Tu es au céleste ce que l’étoile est à la
nuit,
Allah t’a honoré ! Me voilà sans ton
appui !
R.A
6 commentaires:
Ce que j'aime dans ce poème c'est toute la force que tu met à déclarer ton amour, mais aussi la douceur qui en dégage
Ce que j'aime dans ce poème c'est toute la force que tu met à déclarer ton amour, mais aussi la douceur qui en dégage
C'est magnifique quand même. Mumtaz Mahal, même mort, reste la raison de vivre de son époux. Tu le retranscris parfaitement, surtout à la dernière strophe.
À la strophe 2, tu as écrit " ta voix me liberée". Strophe 3 : "les larmes de âme".
Morte
@Hab Merci beaucoup c’est super gentil :)
La douceur de cette déclaration d’amour est tellement touchante... La tristesse de ces vers exprime très justement l’état d’âme de celui qui perd goût à la vie en perdant sa bien aimée mais doit tout de même accomplir son devoir sur Terre grâce à l’espoir de retrouvailles dans l’autre monde ...
Enregistrer un commentaire